Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Quand les vertus deviennent vices: du carnavalesque à la satire dans La Confession Renart

    1. [1] University of Paris-Sorbonne

      University of Paris-Sorbonne

      París, Francia

  • Localización: E-Spania: Revue électronique d'études hispaniques médiévales, ISSN-e 1951-6169, Nº. 22, 2015 (Ejemplar dedicado a: Vices et vertus / Les ports de la monarchie espagnole / La Fabrique du Local. Sous la direction de Hélène THIEULIN-PARDO)
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      In the Confession branch of the Roman de Renart, vice is given pride of place. Praised by Renart who boasts about his own debauchery and commonplace among monks of loose morals, vice prompts the reader’s laughter and offers the picture of a carnavalesque world. At the same time, though, transgression is also paired with constant moralization, expressed by the narrator or the character of the confessor. This turns the text into a denunciation of vice that sounds reminiscent of the clerical discourse of the time. What makes the narrative particularly complex, yet, is that the very discourse of the preachers eventually becomes the target of the satire. Is the text a denunciation of vice, then, or of the hypocrisy of those who attack it? A violent and surprisingly ambiguous text, the Confession encapsulates the concerns of its own time, such as those expressed in the tradition of the contemptus mundi. It eventually offers a meditation on a specific vice that also belongs to literature itself: the sin of the tongue.

    • français

      La branche de La Confession du Roman de Renart brosse le tableau d’un monde dans lequel les vices sont à l’honneur : exaltés par Renart qui vante ses débauches, partagés par les moines aux mœurs douteuses, ils suscitent le rire du lecteur et élaborent un univers carnavalesque. Simultanément pourtant, la transgression est assortie d’une moralisation constante. Prise en charge par le narrateur ou par le personnage du confesseur, elle fait évoluer le texte vers une dénonciation des vices qui rappelle le discours clérical contemporain. La complexité du récit tient alors à ce que cette satire finit par atteindre aussi le discours des prédicateurs : sont-ce les vices qui sont dénoncés ou bien l’hypocrisie de ceux qui les pourfendent ? D’une rare violence et d’une singulière ambiguïté, La Confession se fait ainsi l’écho de préoccupations contemporaines telles qu’on les retrouve dans le courant du contemptus mundi et porte la réflexion sur un vice qui est aussi celui de la littérature : le péché de la langue.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus

Opciones de compartir

Opciones de entorno