Resumen de Les tempêtes, un concept et une genèse revisités: l'exemple de la façade occidentale de l'Europe
- English
Storms have been traditionally based on anemometric excesses. We argue you here a different point of view, one where isobaric developments are also taken into balance. As a result, a storm becomes a single individual entity, that is an aggravated low pressure. That explains why the physionomical features are privileging the trajectories and their related barometric developments. In order to explain sudden aggravations, we show that the aggravation process depends on the warm air-mass entering into the talwegs. This phenomenon can take place during the Fall when strong warm advections swarmed into the the higher talwegs, which are being deformed on the midst of huge low geopotential zones. During the Winter, with the renewed situation of quick zonal circulations, sudden deformations in the upper-jet are putting into palce in Europe's Western coast clear spatialized geopotential drops. These moving talwegs still cause violent risings of warm air-mass. Least expected during Winter, this mechanism remains hazardous.
- français
La notion de tempêtes est fondée traditionnellement sur les excès anémométriques.
Nous leur associons les évolutions isobariques. En conséquence, la tempête est un individu unique, c'est-à-dire une dépression ayant subi un mécanisme d'aggravation. C'est pourquoi les caractères physionomiques de la sélection privilégient ici les trajectoires et les évolutions barométriques associées. Le mécanisme principal de l'aggravation est attribué à l'air chaud pénétrant dans des talwegs mobiles pour rendre compte de brutales accentuations. Cette conjonction de phénomènes peut se produire en automne, lorsque de puissantes et classiques advections chaudes envahissent des talwegs d'altitude, qui se précisent et se déforment au sein de vastes zones de bas géopotentiel. En hiver, dans le contexte retrouvé des circulations zonales rapides, de brutales déformations du courant-jet mettent en place en façade ouest de l'Europe, des baisses nettement spatialisées de géopotentiel. Ces talwegs mobiles suscitent encore de violentes remontées d'air chaud et déterminent la géographie de l'accentuation. Ce mécanisme, moins attendu en hiver, reste aléatoire.
