De la photographie sans les images: la mère dans l’autobiographie fantôme d’Hervé Guibert

• Anne-Cécile Guilbard ^[1]
  1. [1] Université de Poitier
• Localización: Litteratures, ISSN 0563-9751, Nº. 78, 2018 (Ejemplar dedicado a: Territoires autobiographiques : récits-en-images de soi), págs. 135-149
• Idioma: francés
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• Resumen

  • L’œuvre publié d’Hervé Guibert, écrivain et photographe, comporte beaucoup plus de récits de photographies que d’images. Délibérément autofictionnelle, elle est régie par le principe de rechercher des aventures, dans la vie, pour les écrire ; et le geste de photographier fournit de fait l’occasion de ces situations d’existence singulière dont le rapport à la réalité est d’emblée perverti, densifié, inventé par l’intention photographique et littéraire. La mère occupe une place particulière dans l’œuvre, pas vraiment de manière générale, mais dès qu’il est question de photographie. Cinq récits photographiques et une image en forment le portrait, contradictoire, dont les versions dispersées permettent de situer le discours sur la photographie de Guibert, différent selon qu’il est romancier, critique photo ou photographe.