As of its origins, perhaps even more than by bifaces, African Acheulean is characterized by the flaking of large flakes, which can reach several kilos and several tens of centimeters. These flakes were used for the realization of various tools, of which bifaces and cleavers, but they also could be exploited as cores. The frequency of the large flakes also characterizes Acheulean in the majority of the areas where it is known, with notable exceptions such as northwestern Europe.
An unequal interest was carried to the question of the techniques employed to produce large flakes: ignored by certain authors, summarily shrugged off by others, it also impassioned scholars such as H. Breuil, which proposed not very realistic assumptions involving complex systems of tripods and pendulum.
The most current assumption involves direct percussion of a core on a resting hammer immobilized on the ground. A very wide flaking angle (up to 170 °) and multiple cones of percussion are traditionally regarded as characteristics of this technique, sometimes called improperly «anvil chipping technique», « block on block» or « clactonian technique».
Experimental data and archaeological examples provided by several Acheulean sites lead to revise the importance of this technique and result in proposing less spectacular alternative techniques but which more accurately account for the characteristics of the large acheulean flakes and of the cores from which they were struck.
Dès ses origines, peut-être plus encore que par les bifaces, l’Acheuléen africain est caractérisé par le débitage d’éclats de grands modules, pouvant atteindre plusieurs kilos et plusieurs dizaines de centimètres. Ces éclats ont été mis à profit pour la réalisation de différents outils, dont des bifaces et des hachereaux, mais ils ont également pu être exploités comme nucléus. La fréquence des grands éclats caractérise également l’Acheuléen dans la plupart des régions où il est connu, à de notables exceptions près telles que l’Europe nord-occidentale.
Un intérêt inégal a été porté à la question des techniques employées pour produire de grands éclats : éludée par certains auteurs, évacuée sommairement par d’autres, elle a aussi passionné des préhistoriens tels que H. Breuil, qui a proposé des hypothèses peu réalistes faisant intervenir des systèmes complexes de trépieds et de balanciers.
L’hypothèse la plus courante fait intervenir la percussion directe d’un nucléus sur un percuteur dormant immobilisé au sol. Un angle d’éclatement très ouvert (jusqu’à 170 °) et des cônes de percussion multiples sont traditionnellement considérés comme caractéristiques de cette technique, parfois qualifiée improprement de « débitage sur enclume », de « débitage bloc contre bloc » ou de « technique clactonienne ».
Des données expérimentales et des exemples archéologiques fournis par différents sites acheuléens incitent à relativiser l’importance de cette technique et conduisent à proposer des techniques alternatives moins spectaculaires mais qui rendent plus fidèlement compte des caractéristiques des grands éclats de l’Acheuléen et des nucléus dont ils sont issus.
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