The concept of bureaucratization, originally at the heart of the work conducted by the sociologists of bureaucracy during the 1940s and 1950s, has been revisited since the 1980s to describe the effects produced by the various reforms that came out of the New Public Management movement, and in particular the phenomenon of performancebased management using objectives and indicators. This article demonstrates the heuristic nature of the analyses undertaken by early sociologists of administrations (Alvin Gouldner, Peter Blau, Michel Crozier), which focused on rules and how they were used, to outline the traits of the new “bureaucratic phenomenon” based on numbers, quantification and commensuration. This article also highlights the limits of this outlook, emphasizing the importance of considering the economic and especially political implications of mechanisms of performance-based management.
Au cœur des travaux des fondateurs de la sociologie des bureaucraties des années 1940-1950, le concept de bureaucratisation a été réactivé depuis les années 1980 pour décrire les effets produits par les réformes inspirées du New Public Management, et notamment par le gouvernement par la performance à l’aide d’objectifs et d’indicateurs. Cet article montre le caractère toujours heuristique de la grammaire d’analyse des premiers sociologues des administrations (Alvin Gouldner, Peter Blau, Michel Crozier), centrée sur les règles et leurs usages, pour penser les spécificités du « nouveau phénomène bureaucratique » axé sur les nombres, la quantification et la mesure. Il en pointe aussi les limites et souligne l’importance de penser l’encastrement économique et surtout politique des dispositifs de gouvernement par la performance.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados