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Resumen de Le site paléolithique de la grotte XVI (Dordogne, France): lithostratigraphie, processus de formation et essai de chronologie

Bertrand Kervazo, Jean Pierre Texier

  • español

    La cueva XVI contiene una importante secuencia arqueológica del Paleolítico medio y superior. Se formó en un contexto freático, probablemente al final del Terciario o al comienzo del Cuaternario. Se han identificado siete unidades litoestratigráficas en los depósitos de relleno. En su mayor parte, son el resultado de fenómenos de escorrentía y colapso, aparte de la unidad II que corresponde a un espeleotema y la unidad I que consiste en depósitos de remodelación recientes. Su construcción, que sin duda comenzó durante la segunda parte de la etapa isotópica del oxígeno 5 (SIO 5), continuó durante todo el SIO 4, 3, 2 y 1. Fue acompañada por d 'fenómenos importantes de diagénesis vinculados a la acción de soluciones de fosfato.

    Se han identificado tres criosoles principales. El más antiguo fue asignado como hipótesis al SIO 4. El segundo, que probablemente corresponde a un permafrost, probablemente se desarrolló durante el Viejo Dryas, quizás durante el evento Heinrich 1. Finalmente , el último apareció después de la unidad III, fechada en la interestatal Bölling-Alleröd. Por lo tanto, solo puede relacionarse con la última fase fría del Tardiglacial, es decir, el Dryas reciente. Es, por lo que sabemos, la primera vez en el suroeste de Francia que un fenómeno tan criérgico puede atribuirse sin ambigüedad a este episodio climático.

  • français

    La grotte XVI comporte une importante séquence archéologique du Paléolithique moyen et supérieur. Elle s’est formée en contexte phréatique, sans doute à la fin du Tertiaire ou au début du Quaternaire. Sept unités lithostratigraphiques ont été identifiées dans les dépôts de remplissage. Pour l’essentiel, elles résultent de phénomènes de ruissellement et d’éboulisation, mises à part l’unité II qui correspond à un spéléothème et l’unité I qui est constituée de dépôts de remaniement récents. Leur édification, qui a sans doute débuté au cours de la seconde partie du stade isotopique de l’oxygène 5 (SIO 5), s’est poursuivie tout au long des SIO 4, 3, 2 et 1. Elle a été accompagnée par d’importants phénomènes de diagenèse liés à l’action de solutions phosphatées. Ceux-ci ont été plus particulièrement actifs lors de la formation des unités VII et VI ainsi qu’à la base de l’unité IV.

    Trois cryosols majeurs ont été mis en évidence. Le plus ancien a été attribué à titre d’hypothèse au SIO 4. Le deuxième, qui correspond probablement à un pergélisol, s’est sans doute développé au cours du Dryas ancien, peut-être au cours de l’événement Heinrich 1. Enfin, le dernier s’est manifesté postérieurement à l’unité III, datée de l’interstade Bölling-Alleröd. Il ne peut donc se rapporter qu’à la dernière phase froide du Tardiglaciaire, c’est-à-dire au Dryas récent. C’est, à notre connaissance, la première fois dans le sud-ouest de la France qu’un tel phénomène cryergique peut être attribué sans ambiguïté à cet épisode climatique.


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