This article presents the study of a specific case within the phenomenon of home education: that of Jewish orthodox religious communities in Quebec (Canada), the Haredim, who recently opted for this form of education as part of an agreement with the Attorney General of Quebec. This case study fits into the field of education governance and its analysis is conducted from an applied ethics perspective. It aims to assess the strengths and weaknesses of this decision against ethical evaluation criteria derived from a reference framework relevant to the problem. On the basis of this analysis, it appears that this educational practice could meet the objective of ensuring that children have access to a more acceptable basic education, while protecting their right to an education that is adapted to their culture and community.
Cet article présente l’étude d’un cas particulier du phénomène de l’apprentissage en famille : celui de communautés religieuses juives orthodoxes du Québec (Canada), les Haredim, ayant récemment opté pour cette forme d’éducation dans le cadre d’une entente avec le Procureur général du Québec. Cette étude de cas s’inscrit dans le champ de la gouvernance de l’éducation et son analyse sera réalisée dans une perspective d’éthique appliquée. Elle vise à apprécier les forces et les faiblesses de cette décision à l’aune de critères d’évaluation éthique tirés d’un cadre de référence pertinent au problème. À partir de cette analyse, il appert que cette pratique éducative pourrait rejoindre l’objectif d’assurer aux enfants l’accès à une éducation de base plus acceptable, tout en protégeant leur droit à une éducation adaptée à leur culture et à leur communauté.
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