Building Nation, Becoming Object: The Bio-Politics of the Samuel G. Morton Crania Collection

• Pamela L. Geller ^[1]
  1. [1] University of Miami

     University of Miami

     Estados Unidos

     
• Localización: Historical Archaeology, ISSN 0440-9213, Vol. 54, Nº. 1, 2020, págs. 52-70
• Idioma: inglés
• Texto completo no disponible (Saber más ...)
• Resumen
  • español

    Aquí utilizo un enfoque biohistórico para examinar la conexión entre la construcción de la nación en los Estados Unidos del siglo XIX y la colección de cráneos de los médicos, en particular los “especímenes” acumulados por el Dr. Samuel Morton. Lugares globalmente dispares están representados en la Colección Morton, aunque aproximadamente el 25% son nativos americanos. Morton adquirió estos fallecidos como resultado de la expansión colonial y los conflictos militares que cambiaron las fronteras nacionales de los Estados Unidos. Son demostrativos los eventos que precipitaron la remoción de los nativos del sudeste, prestando atención especial a Florida. Durante este proceso, los recuentos de interacciones de los “blancos” estadounidenses con los “indios” se solidificaron en la historia oficial, mientras que los estudios craneométricos de Morton reificaron las categorías racializadas. Esta “estrategia biopolítica” en dos frentes produjo nociones hegemónicas de ciudadanía estadounidense que privilegiaban a los blancos. Sin embargo, al regresar a la Colección Morton, también identifico rastros—archivos y esqueléticos—de eventos pasados y pueblos que contrarrestan las historias oficiales y, al hacerlo, señalan la fragilidad de este proyecto nacionalista y los procesos de racialización.

  • français

    J'utilise ici une approche bio-historique afin d'examiner la connexion entre l'effort engagé au 19ème siècle pour la construction d'une nation aux États-Unis et la collection de crânes, notamment de « spécimens », constituée par le Dr. Samuel Morton. Des sites globalement disparates sont représentés dans la Collection Morton, bien qu'environ 25% soient Amérindiens. Morton a fait l'acquisition de ces défunts à la suite de l'expansion coloniale et des conflits militaires ayant modifié les frontières nationales des États-Unis. Les événements ayant précipité l'expulsion des natifs du Sud-Ouest, avec une attention particulière apportée à la Floride, sont éloquents. Durant ce processus, les récits transmis par les Américains « blancs » sur les interactions avec les « Indiens » se sont solidifiés pour devenir l'histoire officielle, alors que les études craniométriques de Morton réifiaient les catégories racialisées. Cette « stratégie bio-politique » axée sur deux volets a produit des notions hégémoniques de la citoyenneté américaine ayant privilégié la couleur de peau Blanche. Cependant, en me penchant à nouveau sur la Collection Morton, j'identifie également des traces—d'archives et squelettiques—d'événements et de personnes du passé venant contrebalancer les histoires officielles, et qui ce faisant, soulignent la fragilité de ce projet nationaliste et des processus de racialisation.

  • English

    Here I use a biohistorical approach to examine the connection between 19th-century nation building in the United States and physicians’ collection of crania, notably “specimens” amassed by Dr. Samuel Morton. Globally disparate places are represented in the Morton Collection, though roughly 25% are Native Americans. Morton acquired these decedents as a result of colonial expansion and military conflicts that revised the national borders of the U.S. Events precipitating removal of natives from the Southeast, paying special attention to Florida, are demonstrative. During this process, “White” Americans’ retellings of interactions with “Indians” solidified into official history, while Morton’s craniometric studies reified racialized categories. This two-pronged “bio-political strategy” produced hegemonic notions of American citizenship that privileged Whiteness. In returning to the Morton Collection, however, I also identify traces—archival and skeletal—of past events and peoples that counterpoise official histories and, in so doing, point to the fragility of this nationalist project and racialization processes.