L’extension du domaine de la musique (classique et contemporaine), des salles, du disque, de la radio à la télévision, pose des questions de programmation, de compétences musicales, d’orchestres, de moyens techniques et de production, ainsi que de rapports avec les différents milieux de la musique, dont bien entendu les créateurs, et avec les publics. Un mariage de raison s’établit progressivement. C’est du reste le cas pour d’autres genres musicaux. Des hommes et des femmes se distinguent peu à peu par leur capacité à plaider la cause de la musique à l’intérieur des chaînes comme devant les téléspectateurs. La place accrue des critères d’audience tend à renvoyer les captations de concerts comme les créations à des heures tardives sur la majorité des chaînes, tandis que se développent les marchés des cassettes, de la vidéo, puis des DVD. Mais cette même musique retrouve une partie de la place perdue sur le petit écran grâce au streaming et à la constitution de chaînes en ligne. On s’interroge enfin – par rapport à des expériences étrangères – sur la place de la télévision dans la culture musicale et sur la transformation de la mission de culture à laquelle l’État fait souscrire les chaînes.
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