L’objet de cet article est de remettre en question la vision optimiste du jeu politique entre groupes de pression qui est offerte par la théorie de l’agence commune. Si l’on croit les leçons de cette théorie, le processus de concurrence entre groupes de pression conduit à des choix équilibrés ; une vision associée au mouvement du pluralistic politics dont l’étendard fut porté par Dahl [1963]. Si le paradigme de l’agence commune est renouvelé par la prise en considération des problèmes informationnels à l’intérieur des groupes d’intérêt ou entre ces derniers et le décideur politique, les inefficacités organisationnelles auxquelles font face les groupes diffusent dans tout le processus politique qui, lui aussi, finit par être inefficace. Cet article décrit le type de coûts de transaction qui pèsent alors sur ce processus.
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