Neurobiological knowledge about the sense of smell has made rapid advances since the discovery of the olfactory receptors (of a remarkably large number and diversity). Answers are now being made to questions about the original properties of olfactory perception, many of which are determined at the level of the olfactory organ and strongly determined by genes. Knowledge about the genetics of these receptors shows that the number of functional olfactory genes has decreased over time in the human species; this raises questions about the evolution of the sense of smell. Another finding full of promise: applying the methods of functional cerebral imagery to olfaction is starting to provide us with detailed maps of the zones of the human brain activated during olfaction. Among the attributes of odors, the “affective valence” is the most sensitive to the effects of sensory experiences, the environment and, therefore, culture.
Les connaissances neurobiologiques sur l’odorat progressent désormais rapidement depuis la découverte des récepteurs des odorants, remarquables par leur grand nombre et leur diversité. Des réponses sont maintenant apportées aux questions posées par les propriétés originales de la perception olfactive dont beaucoup sont déterminées dès le niveau de l’organe olfactif, et sont fortement déterminées par la génétique. Les connaissances génétiques sur les récepteurs dévoilent une considérable réduction du nombre de gènes olfactifs fonctionnels dans l’espèce humaine et alimentent une réflexion sur l’évolution de l’odorat. Autre avancée riche de promesses : l’application à l’olfaction des méthodes d’imagerie cérébrale fonctionnelle commence à fournir des cartes détaillées de l’activation du cerveau chez des sujets humains engagés dans des tâches olfactives. Parmi les attributs des odeurs, c’est la valence affective qui paraît la plus sensible à l’influence des expériences sensorielles, de l’environnement et donc de la culture.
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