Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


"Orphée noir” de Jean-Paul Sartre: une lecture programmatique de la négritude

    1. [1] University of Calgary

      University of Calgary

      Canadá

    2. [2] Université de Moncton

      Université de Moncton

      Canadá

  • Localización: Revista de Estudios Africanos, ISSN-e 2695-5350, Nº. 0, 2019, págs. 23-50
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • “Orfeo negro” de Jean Paul Sartre: una lectura programática de la negritud
    • Jean Paul Sartre’s “Orphée noir”: A programmatic reading of Négritude
  • Enlaces
  • Resumen
    • español

      En 1948 Senghor publicó su Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française (Presses Universitaires de France), con un prólogo de Jean-Paul Sartre. El presente artículo propone una mirada más detenida a ese prefacio, titulado “Orphée noir”, que, en retrospectiva, ofrece una de las lecturas más originales del movimiento de la Negritud, y da muestras de una prolongación natural no solo del pensamiento de Sartre, sino también de su experiencia de alienación durante la Ocupación. La experiencia existencial de la Ocupación es estructuralmente similar a la experiencia vivida de la colonización, en la medida en que ambas obligan a los individuos a enfrentar el mismo dolor, hostigamiento y restricción. Por eso, nos parece, Sartre pudo comprender en cabalidad y, hasta cierto punto, desarrollar un apego auténtico a la poesía y la literatura del movimiento de la Negritud. Desde esta perspectiva, nos permitimos sugerir que la lectura de Sartre no es simplemente una entre muchas, sino más bien una lectura lúcida y profunda de lo que todavía funciona en el movimiento; una lectura programática, en definitiva. El “Orphée noir” de Sartre nos recuerda que el movimiento de la Negritud no puede ser "completado" o asignado a un momento en la historia, es toda la historia. Sigue informando necesariamente el mayor nivel de actualidad (el devenir) de la literatura negra, lo que a su vez significa que cabe describir toda la historia de esa literatura siguiendo el modelo ternario de autorrealización dialéctica (es decir, la posición de dominación del maestro / la revuelta del esclavo / la superación de esa contradicción, con todas las interesantes variaciones ideológicas, filosóficas, literarias y lingüísticas implicadas.

    • English

      In 1948, Senghor published his Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française (Presses Universitaires de France), with a preface by Jean-Paul Sartre. The current article proposes to take a closer look at this preface, entitled “Orphée noir”, which, in retrospect, offers one of the most original readings of the Negritude movement, and demonstrates a natural prolongation not only of Sartre’s thought, but also of his experience of alienation during the Occupation. The existential experience of the Occupation is structurally similar to the lived experience of colonization, to the extent that both force individuals to face the same pain, harassment and constraint. This is why, it seems to us, Sartre was able to solidly understand, and to a certain degree, develop an authentic attachment to the poetry and literature of the Negritude movement. From this perspective, we permit ourselves to suggest that Sartre’s reading is not simply one among many, but rather a lucid and profound reading of what is still at work in the movement; a programmatic reading, in short. Sartre’s “Orphée noir” reminds us that the Negritude movement cannot be ‘completed’ or assigned to a moment in history – it is all of history. It necessarily continues to inform the higher level of actuality (the becoming) of Black literature, which in turn means one can describe the entire history of that literature following the ternary model of dialectical auto-realization (i.e., the Domination position of the master / the Revolt of the slave / the Overcoming of that contradiction), with all the interesting ideological, philosophical, literary and linguistic variations that result.

    • français

      En 1948 paraît aux Presses Universitaires de France l’Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française de L.S. Senghor, préfacée par J.-P. Sartre. Cet article se propose de revenir sur ce texte, « Orphée noir » parce qu’il nous apparaît rétrospectivement comme l’une des lectures les plus originales de la négritude, comme un prolongement aussi, tout à fait naturel, non seulement de la pensée de Sartre, mais aussi de son expérience de l’aliénation pendant l’occupation. L’expérience existentielle de l’occupation est structurellement similaire à l’expérience vécue de la colonisation, dans la mesure où elles mettent, l’une et l’autre, les individus dans la nécessité de faire face aux mêmes douleurs, aux mêmes vexations et aux mêmes exigences. Voilà pourquoi il nous semble que Sartre a pu si bien comprendre et, dans une certaine mesure, développer un attachement authentique pour cette poésie et cette littérature. Et c’est ce qui nous autorise à dire que sa lecture n’est pas une lecture parmi d’autres, mais une lecture lucide et profonde de ce qui est (encore) à l’œuvre dans la négritude ; une lecture programmatique, en somme. La négritude devient alors, non pas un mouvement achevé ou assigné à un moment de l’histoire : elle est toute cette histoire ; ce qui signifie qu’elle est aussi le devenir de la littérature noire. Ce qui fait que l’on peut décrire toute l’histoire de cette littérature suivant plusieurs modèles ternaires de l’autoréalisation dialectique (c’est-à-dire, sur le modèle Position de domination du maître / Révolte de l’esclave / Dépassement de la contradiction). On obtient alors des déclinaisons intéressantes, aux plans idéologique, philosophique, littéraire et linguistique.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus

Opciones de compartir

Opciones de entorno