La multiplication des configurations familiales conduit à remettre en cause le modèle pseudo- procréatif, marital et hétéronormé qui l’emporte aujourd’hui. Au lieu de procéder à des retouches et à des ajustements successifs du droit positif, il serait préférable d’opérer un choix radical permettant de concilier au mieux les intérêts en jeu, souvent contradictoires : d’un côté, le droit à la connaissance des origines qui privilégie la biologie, de l’autre, la prise en compte de l’effectivité du lien qui fait prévaloir la relation sociale. L’objectif de cette étude est de démontrer que la meilleure manière de régler les nouveaux enjeux de la filiation serait de dissocier le statut de parent, fondé sur la volonté et la vérité socio- affective, et la qualité de géniteur, qui découle du fait objectif de l’engendrement.
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