L’impureté majeure (janāba) est généralement incompatible avec le culte. Un fidèle ne peut effectuer la prière (ṣalāt) s’il est dans cet état. Pourtant, le jeûne de ramaḍān est valable malgré l’impureté majeure. On propose ici, pour comprendre cette situation, l’hypothèse selon laquelle la révision de la doctrine de la pureté rituelle a été motivée par la nécessité de faciliter la participation du maximum d’individus au jeûne, entraînant ainsi, grâce à ce moyen, la fabrication d’une communauté des fidèles très soudée.
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