Au 18e siècle, l’Europe est considérée comme un modèle de civilisation, comme le souligne l’article europe de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert. Pour les Grecs cultivés du 18e siècle, l’Europe « éclairée » est le lieu de l’éducation, de la civilisation et de la liberté. Pour les cercles conservateurs anti-Lumières, l’Europe est le lieu des « athées » et des « libertins ». Les idées propagées par l’Europe libérale et la Révolution française vont contribuer à la revendication par les Grecs de leur libération des dominations étrangères. La Révolution grecque en 1821 va constituer un champ d’affrontement mais aussi d’assentiment entre Européens libéraux et conservateurs, tandis que le philhellénisme va soutenir avec passion l’affaire grecque, considérant que la Grèce est le « berceau de la civilisation » et un « membre de la famille européenne »
Europe was considered as a model of civilization as the article europe in Diderot and d’Alembert’s Encyclopédie makes clear. For eighteenth-century educated Greek people, enlightened Europe was a space for education, civilization and fredom. For the conservative, anti-Enlightenment camp, Europe was the place of ‘atheists’ and ‘libertines’. The ideas propagated by liberal Europe and the French Revolution contributed to the Greeks’s desire to be free from foreign domination. The 1821 Greek Revolution was a batlling ground but it also constituted a terrain of agreement between liberal and conservative Europeans, wheras phillhenism took the cudgels for Greek affairs, considering Greece to be the ‘cradle of civilisation’ and a ‘member of the European family’
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