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Gravure et conception coloriste de la peinture. La réécriture du Traité des manières de graver d’Abraham Bosse (1645) par Charles-Nicolas Cochin (1745)

  • Autores: Elisabeth Lavezzi
  • Localización: Dix-huitième siècle: revue annuelle de la Societé Française d'Etude du Dix Huitieme Siecle, ISSN 0070-6760, Nº 51, 2019 (Ejemplar dedicado a: La couleur des Lumières), ISBN 9782348043673, págs. 205-217
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • Printmaking and Pictorial Colour Theory .The Rewriting of Abraham Bosse’s Treatise on Engraving (1645) by C.N. Cochin (1745)
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      The use of the expression ‘convey colour’ (Watelet) as a remit for engravings is an invitation for us to reconsider the rewriting of Bosse’s treatise by Cochin. Taste had shifted from the eighteenth to the nineteenth century: Cochin reflected on printmaking through a terminology borrowed from colour theories in painting. Whereas Bosse highlighted stipple engraving and linear precision and expected etchings to imitate the work of the ‘burin’, Cochin, for his part, criticized the ‘burin’ and hard-ground etchings, with a clear taste for soft-ground etchings. Even more striking is Cochin’s use of colorists’s key notions: character, flesh, drapery, landscape, light gradation and shades. Soft-ground etchings came close for him to oil paintings: points and lines should imitate the brush and the engraver should be concerned with rendering a beautiful black, the union of masses and stasis

    • français

      L’utilisation de l’expression « faire sentir la couleur » (Watelet) pour la gravure invite à analyser la réécriture du traité d’A. Bosse (1645) par Cochin en 1745. Du 17e au 18e siècle, le goût a changé : Cochin pense la gravure en empruntant des termes à la conception coloriste de la peinture. Alors que Bosse, qui valorise la gravure au burin et la netteté du trait, demande à l’eau-forte de copier le burin, Cochin, qui critique le burin et l’eau forte au vernis dur, leur préfère l’eau-forte au « vernis mol » qui offre plus de liberté. Mais surtout, Cochin emploie les notions vedettes du colorisme : caractère, chair, draperies, paysage, dégradation des lumières et des ombres. Ainsi, l’eau-forte au « vernis mol » se rapproche de la peinture à l’huile : les points et les traits doivent imiter le pinceau et le graveur doit se soucier d’un beau noir, de l’union des masses et des repos


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