This article shows the reversal in thinking following on from the new conceptions about the physical nature of colours. Since Aristotle, colour had been considered a mix with white considered as ‘pure’. After detailed observations Newton showed white to be a mix and described seven ‘pure’ colours, each having a ‘degree of refrangibility’. Such a change did not take place without practical, theoretical, epistemological and even theological oppositions. At the end of the century Newton’s opticks was a given, especially with the success of his ‘universal gravitation’, but from the next century onwards, new discoveries helped validate part of Newton’s propositions, while rejecting its foundations
Cet article montre le renversement qui s’est produit au 18e siècle quant à l’explication de la nature physique des couleurs. Depuis Aristote, celles-ci étaient considérées comme des mélanges, le blanc comme pur. Après des expériences précises, Newton fait du blanc un mélange, décrit sept couleurs pures ayant chacune un « degré de réfrangibilité ». Cette mutation ne se fait pas sans oppositions pratiques, théoriques, épistémologiques, voire théologiques. À la fin du siècle, l’optique newtonienne est admise, surtout en raison des succès remportés par la « gravitation universelle ». Mais, dès le début du siècle suivant, de nouvelles découvertes permettent de valider une partie des propositions de Newton, tout en en rejetant les fondements
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