En réclamant des droits pour les animaux, beaucoup de penseurs se limitent à ceux qui possèdent une conscience et des processus élaborés de douleur et de souffrance. La Déclaration Universelle des Droits de l’Animal (DUDA) offre un cadre philosophique plus général qui, tout en donnant des droits particuliers aux animaux les plus conscients, n’exclut pas les autres pour autant. Pour traduire dans la pratique juridique les souhaits de la DUDA, il est nécessaire de connaître les besoins physiologiques et comportementaux des différentes espèces animales et des différents individus. Si la quête d’une justice et de droits pour les animaux relève de préoccupations morales, la formulation juridique des droits ne peut faire l’économie des connaissances biologiques.
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