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La responsabilité politique et pénale des ministres de 1789 à 1958

  • Autores: D. AMSON
  • Localización: Pouvoirs: Revue française d'etudes constitutionnelles et politiques, ISSN 0152-0768, Nº 92, 2000 (Ejemplar dedicado a: La responsabilité des gouvernants), págs. 31-60
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • A History of Political and Criminal Responsibility in France (1789-1958)
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      From 1789 to 1940 most French Constitutions included a special procedure to deal with the criminal responsibility of ministers. But it is often linked to their political responsibility and it is sometimes easy to refer to the former in order to deal with the latter. This possible substitution has not escaped the attention of political leaders. As early as 1792, there has been a tendency to get rid of “politically incorrect” ministers by refering to alleged crimes or misdemeanors. The process would be used repeatedly, in particular at the time of the trial of Malvy and Caillaux under the Third Republic. But surprisingly when a minister would commit real crimes, the members of Parliament would let him be judged by criminal law courts rather than by the High Court whose role it is to rule on crimes committed by members of the government.

      The article presents 150 years of history of the criminal responsibility of ministers and highlights its meanness, its injustice and its aberration.

    • français

      De 1789 à 1940, la plupart des Constitutions qui ont été appliquées en France prévoyaient une procédure particulière pour la mise en cause de la responsabilité pénale des ministres. Mais celle-ci n’est jamais éloignée de leur responsabilité politique et il est parfois commode d’invoquer la première pour mettre en cause la seconde. Cette « faculté de substitution » n’a pas échappé aux responsables politiques. Dès 1792 on a cherché à se débarrasser de ministres devenus « politiquement incorrects » en invoquant des fautes pénales. Le phénomène se répétera régulièrement, notamment lors des procès Malvy et Caillaux sous la IIIe République. Mais, curieusement, lorsqu’un ministre aura commis des fautes pénales avérées, les députés le laisseront juger par les tribunaux répressifs de droit commun, et non par la Haute Cour, normalement chargée de statuer sur les fautes commises par les membres du gouvernement. Ce sont ces 150 ans d’histoire de la responsabilité pénale des ministres que nous avons eu pour objet de retracer en montrant ses mesquineries, ses injustices et ses aberrations.


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