Dans une lettre de 1731 à Jean Bouhier, l’avocat parisien Mathieu Marais tient, contre Prosper Marchand et d’une majorité de contemporains, que le Cymbalum mundi (1537), retrouvé et publié au début du siècle, attaque le christianisme sous le voile du paganisme. Trois ans plus tard, Marais semble rattrapé par le préjugé de son siècle : le titre du libelle n’est plus qu’une pâle métaphore pour un discours religieux critique à double entente.
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