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Resumen de Contributions géographiques à la définition d’une culture du risque en milieu littoral : le cas des résidents de l’île d’Oléron (Charente-Maritime, France)

David Chionne

  • français

    Le point de départ de cette étude a été l’expression de « culture du risque » (CDR) telle qu’elle a été employée par l’État suite aux événements liés à la tempête Xynthia en 2010. À travers celle-ci, ce dernier insiste sur le fait que les populations se caractériseraient par un manque de connaissances et de comportements inadaptés vis-à-vis des aléas côtiers. Parallèlement, il affiche sa volonté de favoriser leur sensibilisation vis-à-vis de ces problématiques. Cependant, nous avons constaté qu’un dispositif législatif de communication et de sensibilisation existe depuis les années 1980, mais que son bilan paraît toujours mitigé. De plus, deux visions principales paraissent s’affronter : d’un côté, l’État qui cherche à limiter l’implantation des enjeux dans des zones dites « à risque », de l’autre les populations locales qui demandent à protéger leurs enjeux.

    Ainsi, la confrontation aux mêmes aléas ne donne pas lieu à des interprétations identiques : différentes cultures du risque existent. Afin de comprendre ces différences, nous tenterons de démontrer l’hypothèse stipulant que les différentes attitudes observées auprès des individus en matière de risques côtiers sont déterminées par leurs relations au milieu. Plus précisément, il sera question de caractériser ces rapports et d’illustrer en quoi ceux-ci sont susceptibles d’affecter leurs discours à propos des aléas côtiers. Cela nous amènera à définir les composantes d’une culture du risque et d’en évaluer le niveau auprès des résidents oléronais. Pour cela, nous nous appuierons sur l’analyse statistique de résultats issus d’une enquête par questionnaire, mais aussi sur l’analyse de cartes mentales.

  • English

    The starting point of this study was the expression “risk culture” as used by the French government following the events related to the storm Xynthia in 2010. Through this, it emphasizes on the fact that populations are characterized by a lack of knowledge and inappropriate behaviours when faced with coastal hazards. At the same time, it demonstrates its desire to raise public awareness of these issues. However, we have noted that a legislative communication and awareness-raising framework has been in place since the 1980s, but its results are still limited. In addition, two main visions seem to be confronting each other: on the one hand, the State, which seeks to limit the establishment of stakes in so-called “at-risk” areas, and on the other hand, the local inhabitants, who ask to protect their stakes.

    Thus, confronting the same hazards does not lead to identical interpretations: different cultures of risk exist. In order to understand these differences, we will attempt to demonstrate the hypothesis that the different attitudes observed among populations regarding coastal risks are determined by their relationship to the environment. More specifically, the aim is to characterize these relationships and illustrate how they are likely to affect their discourses about coastal hazards. This will lead us to define the components of a risk culture and assess its level among Oleronian residents. To do this, we will rely on the statistical analysis of results from a questionnaire survey, but also on mental maps.


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