This article aims at showing a surprising convergence between two thoughts of the drive -which at first sight seem to be very different- :Marc Richir’s (philosopher), and Jean Laplanche’s (psychoanalyst). In Phénoménologie et institution symbolique, published in 1988, Marc Richir distinguishes a drive (Trieb), rethinks in accordance with Freud but also against Freud’s conception , from a tendance that is not yet a drive. What Marc Richir calls “pulsion” (drive), born of the failure of a process of phenomenalisation, has remarkable points of convergences with Jean Laplanche’s “pulsion”.
Richir and Laplanche defend a traumatic origin of the drive which is at the same time a traumatic origin of the ego (le moi, Ich).
Cet article se propose de faire apparaître une surprenante convergence entre deux pensées à première vue fort différentes de la pulsion, celle du philosophe Marc Richir et celle du psychanalyste Jean Laplanche.
Dans Phénoménologie et Institution symbolique, paru en 1988 Marc Richir distingue la pulsion, qu’il repense avec Freud et contre lui, d’une poussée qui n’est pas encore pulsion.
La pulsion qui au sens strict chez Marc Richir, nait de l’échec d’un processus de phénoménalisation présente, ainsi conçue, de remarquables points de convergence avec celle de Jean Laplanche. Le philosophe et le psychanalyste, -dont on connait pourtant les résistances à la phénoménologie-, défendent une conception traumatique de l’origine de la pulsion qui est en mêême temps une conception traumatique de l’origine du moi.
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