Plonger en eaux profondes: la réduction phénoménologique hyperbolique de Marc Richir

• Anne Coignard ^[1]
  1. [1] University of Toulouse II - Le Mirail

     University of Toulouse II - Le Mirail

     Arrondissement de Toulouse, Francia

     
• Localización: Eikasía: revista de filosofía, ISSN-e 1885-5679, Nº. 47, 2013 (Ejemplar dedicado a: La fenomenología arquitectónica (II) – Marc Richir / coord. por Pablo Posada Varela), págs. 167-188
• Idioma: francés
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• Resumen
  • English

    The aim of this paper is to examine M. Richir's phenomenology by focussing on its relation to texts, in terms of both reading and writing. First, this relation is brought back to its roots in Descartes and Husserl. The discussion begins with the possible motivation for the socalled 'hyperbolic' phenomenological reduction, namely, its dependence on Descartes' Metaphysical Meditations and Husserl's contributions to Phantasia in the very act (carried out by Richir himself) of reading them. Second, the hyperbolic reduction is discussed with regard to how it could become habitual (in the sense of an habitus) for the practising phenomenologist. In this way, Richir's phenomenology can be understood in terms of the act of writing.Writing is a process that opens up the transitional space to phenomenality in its wild state.

  • français

    Dans cet article, nous tentons d'entrer dans la phénoménologie de Marc Richir en interrogeant sa relation aux textes, dans la lecture comme dans l'écriture. Dans un premier moment, nous revenons sur la situation que dessine la phénoménologie de Marc Richir, soit la relation croisée qu'elle entretient avec Descartes et Husserl. Ce faisant, il s'agit d'aborder la motivation possible de la réduction phénoménologique hyperbolique dans ce qu'elle doit à la lecture, opérée par Marc Richir, des Méditations métaphysiques de Descartes et des textes de Husserl consacrés à la phantasia. Dans un deuxième moment, l'épochè phénoménologique hyperbolique est approchée, non plus à partir de ce qui peut la motiver, mais à partir de ce qui permet d'en faire un habitus pour le travail phénoménologique : nous abordons, ici, la phénoménologie de Marc Richir dans sa relation à l'écriture comme ouverture de l'espace transitionnel où peut avoir lieu le « contact » avec la phénoménalité dans sa dimension sauvage.