Asia Oriental en los productos tipográficos de la Carrera de Indias: su impacto en la Monarquía Católica (1550-1650)

• Carlos Alberto González Sánchez ^[1]
  1. [1] Universidad de Sevilla

     Universidad de Sevilla

     Sevilla, España

     
• Localización: E-Spania: Revue électronique d'études hispaniques médiévales, ISSN-e 1951-6169, Nº. 28, 2017 (Ejemplar dedicado a: Le Roussillon et les Baléares / La place de l’Asie dans l’historiographie de la monarchie catholique)
• Idioma: español
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• Resumen
  • español

    Desde los comienzos de la expansión colonial ibérica, el continente asiático fue uno de los principales frentes de atención para las autoridades, civiles y religiosas, españolas y portuguesas. Debido a intereses económicos, políticos y eclesiásticos, no en vano uno de sus objetivos primordiales fue el establecimiento de relaciones comerciales con el lejano Oriente y, en última instancia, su evangelización. Unas aspiraciones que progresivamente se irían desarrollando en la India, China y Japón, cuya impronta se refleja en los libros, impresos y manuscritos, que circulaban en la Carrera de Indias española. Un suculento negocio de libreros y mercaderes atentos a las novedosas temáticas sobre Asia, que, por curiosidad, afición u obligación profesional demandaban misioneros, navegantes, gobernantes, comerciantes e intelectuales. Además de eruditos aristócratas coleccionistas de libros entusiasmados con los acontecimientos planetarios de su tiempo.

  • français

    Depuis les débuts de l’expansion coloniale ibérique, le continent asiatique fut un des principaux fronts qui suscita l’attention des autorités, civiles et religieuses, espagnoles et portugaises. Du fait d’intérêts économiques, politiques et ecclésiastiques, un de leurs objectifs primordiaux fut l’établissement de relations commerciales avec l’Orient lointain et, en dernière instance, son évangélisation. Ces aspirations se développeront progressivement en Inde, en Chine et au Japon et leur empreinte se reflète dans les livres, les imprimés et les manuscrits, qui circulaient sur les routes de la Carrera de Indias espagnole. L’affaire s’avérait particulièrement lucrative pour les libraires et les marchands attentifs aux nouvelles thématiques relatives à l’Asie, réclamées par curiosité, goût ou obligation professionnelle par des missionnaires, des navigateurs, des gouvernants, des commerçants et des intellectuels. Sans oublier des aristocrates érudits, collectionneurs de livres enthousiasmés par les évènements planétaires de leur temps.