Les idées monétaires du père Juan de Mariana : un vecteur d’agitation sociale ?

• Elena María García Guerra ^[1]
  1. [1] Instituto de Historia

     Instituto de Historia

     Madrid, España

     
• Localización: E-Spania: Revue électronique d'études hispaniques médiévales, ISSN-e 1951-6169, Nº. 31, 2018 (Ejemplar dedicado a: Une noblesse de frontière / Juan de Mariana)
• Idioma: francés
• Enlaces
  • Texto completo
• Resumen
  • español

    Para estudiar las alteraciones de la moneda que conoció Castilla en el siglo XVII, el primer nombre de obligada referencia es el del jesuita Juan de Mariana, autor del famoso Tratado sobre la moneda de vellón, impreso en 1609. Su contenido le valió la persecución de las autoridades, y un proceso inquisitorial. La acusación fue que en el texto había atacado la política tributaria del rey y, por ende, su dignidad. En este artículo estudiaremos su contenido, que hemos dividido en tres partes. Una primera donde Mariana cuestiona las atribuciones del rey respecto a la regalía de acuñar moneda. Una segunda en la que nos señala las contradicciones de una política monetaria -puesta en marcha de modo muy especial a partir de 1602-, basada en continuas fluctuaciones de las piezas fraccionarias. Finalmente, una tercera en la que aportará soluciones de índole moral y política para atajar las graves dificultades económicas por las que atravesaba la Corona desde finales del siglo XVI, sin tener que recurrir a las mutaciones de las monedas, las cuales estaban generando una gran fractura social.

  • français

    Pour étudier les altérations de la monnaie qu’a connues la Castille au XVIIe siècle, la première référence incontournable est celle du jésuite Juan de Mariana, l’auteur du célèbre De monetæ mutatione, imprimé en 1609. Son contenu valut à l’auteur d’être poursuivi par les autorités et un procès inquisitorial. L’accusation consistait à lui reprocher d’avoir attaqué, dans ce texte, la politique fiscale du roi et, partant, d’avoir porté atteinte à sa dignité. Dans cet article nous étudierons l’œuvre selon trois axes de lecture. En premier lieu Mariana interroge les attributions du roi dans le cadre du droit régalien exclusif de battre monnaie. Dans un second temps il nous indique les contradictions de la politique monétaire, mise en route particulièrement à partir de 1602, fondée sur d’incessantes fluctuations des monnaies fractionnaires. Enfin, dans un troisième temps sont proposées des solutions d’ordre moral et politique destinées à résoudre les lourdes difficultés économiques traversées par la Couronne depuis la fin du XVIe siècle, sans avoir à recourir aux modifications de la monnaie qui produisaient de graves inégalités sociales.