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Carrières et catacombes de Paris: historique des exploitations, risques induits, mise en valeur touristique et enjeux patrimoniaux

  • Autores: Nathalie Vanara, Gilles Thomas
  • Localización: Karstologia, ISSN 0751-7688, Nº. 70, 2017, págs. 33-42
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • Plusieurs milliers de kilomètres de galeries courent sous Paris et dans ses environs. Seules les plus anciennes, celles ayant permis l’édification de la ville, seront prises en compte dans cet article. Si ces vides sont, à l’origine, artificiels, ils connaissent ensuite des évolutions « naturelles » variables en fonction des différents types de mise en sécurité pratiqués. Les pages qui suivent proposent une synthèse des connaissances existantes jusqu’alors éparpillée dans différents ouvrages, revues et pages internet. Quatre aspects seront abordés. 1. Historique des exploitations. Les carrières à ciel ouvert furent exploitées dès l’Antiquité. On eut recours aux carrières souterraines à partir de la fin du XIIe / début du XIIIe siècle. Aujourd’hui, environ 10 % de la surface de Paris et 0,25 % de celle de l’Ile-de-France (3 000 ha) sont sous-minés par d’anciennes carrières. Les calcaires grossiers fournissaient les pierres à bâtir ; le gypse était transformé en plâtre ; la craie permettait la fabrication de la chaux et du blanc de Meudon ; l’argile plastique alimentait tuileries et briqueteries. 2. Risques induits. Paris s’étendit sur ces terrains sous-minés. À la suite de plusieurs effondrements dramatiques à la fin du XVIIIe siècle fut créé, le 4 avril 1777, un service d’inspection des carrières qui mena un efficace travail de confortation. Les manifestations, en surface, des désordres souterrains peuvent être classées en trois catégories : les affaissements, les effondrements généralisés et les fontis. 3. Mise en valeur touristique. Il est possible de découvrir le Paris souterrain grâce aux quatre principaux sites ouverts au public : Les Catacombes et les carrières des Capucins (Paris 14e), les carrières Delacroix et de la brasserie Dumesnil (Ivry-sur-Seine, Val-de-Marne). 4. Enjeux patrimoniaux. Une reconnaissance patrimoniale tardive a permis le classement des carrières des Brillants Meudon, Hauts-de-Seine), des Capucins, du Val de Grâce et du Chemin du Port-Mahon (Paris 14e)


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