Estados Unidos
In this article, I comment on what the connection between Pauline Johnson's short story “As It Was in the Beginning” and Drew Hayden Taylor's novel The Night Wanderer indicates about the existence of the Gothic in Indigenous Canadian literature. Both texts, I argue, are anti-colonial projects that specifically figure female Indigenous rage as a direct result of colonialism. This decolonization is accomplished in both texts in terms of two specific plots: the gendering of Indigenous women's anger and a focus on olfaction that signals the character's unceasing attachment to a homeland.
L'auteure s'intéresse à ce que révèle le lien entre la nouvelle de Pauline Johnson « As It Was in the Beginning » et le roman de Drew Hayden Taylor The Night Wanderer au sujet de la présence du roman noir dans la littérature autochtone. Selon elle, ces deux textes affichent des velléités anticoloniales, mettant spécifiquement en scène la rage que le colonialisme provoque directement chez un personnage autochtone féminin. La décolonisation s'opère dans les deux textes par le truchement de deux éléments précis : le fait que la colère de personnages autochtones soit genrée et l'importance accordée au sens de l'odorat par lequel est signalé l'attachement indéfectible du personnage pour sa terre natale.
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