Partant de trois scènes ethnographiques, à Paris, Madrid et Londres, cet article analyse les conflits d’appropriation qui se jouent autour de mémoriaux post-attentats. Ces conflits apparaissent révélateurs d’une tension entre la mémorialisation publique d’attentats et des rapports plus personnels à ces événements, d’où émerge une figure d’acteurs particulière : celle des « gardiens de la mémoire », qui estiment devoir se mobiliser sur ces sites afin d’entretenir la mémoire des victimes.
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