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Resumen de Sind Alpert von Metz und der Pseudo-Alkuin Frühe Zeugen der altfranzösischen Epik?

Gustav Adolf Beckmann

  • Selon Menéndez Pidal, non seulement une observation d'Albert »de Metz« (entre 1021 et 1025) relative à des cantilenae narratives, mais encore le renvoi, dans le ms. Paris B. N. lat. 5354 (vers 1050 ou avant), à la Vita Karoli d'un mystérieux (Pseudo-)Alcuin, laquelle aurait contenu des motifs épiques, témoigneraient de l'existence de chansons de geste. Pourtant, Albert est probablement un Néerlandais; en tout cas, il vit depuis longtemps aux Pays-Bas lorsqu'il formule l'observation en question dans une lettre à l'évêque Burchard de Worms, natif de Hesse. La remarque d'Albert ne semble donc pas porter sur la littérature française. En outre, contrairement à ce que croyait Menéndez Pidal, une Vita Karoli faussement attribuée à Alcuin a survécu dans plusieurs manuscrits, mais se trouve être simplement celle d'Eginhard, et supposer un manuscrit de cette dernière enrichi de motifs épiques serait une hypothèse dépourvue de tout parallèle. Le renvoi, dans le ms. 5354, à un Pseudo-Alcuin »épicophile«, s'il semble donc infondé, renferme toutefois une subordonnée qui prouve que le scribe connaissait, indépendamment de toute Vita Karoli, des chansons françaises relatives à Charlemagne et fondées sur des motifs presque sûrement fictifs. D'après l'étude la plus récente, le manuscrit, y compris la remarque, remonterait au premier tiers du XIe siècle. Ce serait donc le plus ancien témoignage d'une activité épique centrée, dans une langue romane, sur la personne de Charlemagne.


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