Isabelle Lefort, Yannick Hascoët
The transition from « common » to ordinary emphasizes trends in terms of space and chronology but also in terms of social values. This change of status also shows the ackowledgement and the promotion of what makes the contemporary and singular aspects of the individuals, as well as their subjectivities. The field of tourism and heritage practices is raising a lot of questions since it is increasingly characterized by proposals that aim at discovering what makes everyone’s ordinary. But what can be really called ’’ordinary’’? By whom and to what extent are the objects and places that are targeted and visited considered as ordinary? Answering these questions is the purpose of the article, on the bases of previous PhD researches and present studies and investigations of what is called tourism of the ordinary - the Northern districts of Marseille.
Le passage du « commun » à l’ordinaire souligne à la fois des tendances en termes d’espaces, de chronologies mais également de valeurs sociales. En même temps, ce glissement dans la qualification signe aussi le passage d’une reconnaissance et d’une valorisation au plus près du grain singulier et contemporain des individus. Le champ des pratiques touristiques et patrimoniales est de ce point de vue riche en questionnements, tant il se caractérise crescendo par des propositions visant à découvrir ce qui pourrait faire l’ordinaire de chacun-e. Toutefois, quel est plus précisément cet ordinaire ? Pour qui et dans quelle mesure l’objet et le lieu visés ou visités relèvent-t-il de l’ordinaire ? C’est à ces questions que cherche à répondre cet article à l’aval, d’un terrain doctoral passé mais encore périodiquement investigué et chroniqué, d’un tourisme dit de l’ordinaire : les quartiers nord de Marseille.
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