Retour de l’absent: Les Tunisiens d’Europe face à la transition politique

• Claire Demesmay ^[1] ; Katrin Sold ^[2] ; Sabine Russ-Sattar ^[3]
  1. [1] Institut allemand de politique étrangère
  2. [2] Université de Marburg
  3. [3] Université de Kassel

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• Localización: Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, ISSN 0997-1327, Nº. 144, 2018 (Ejemplar dedicado a: Mobilités et migrations en Méditerranée : Vers une anthropologie de l’absence ?), págs. 191-210
• Idioma: francés
• Títulos paralelos:
  • Return of the absent.: Tunisians in Europe facing political transition
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• Resumen
  • English

    In the following article we explore the impact of the events of 2011 in the Middle East and North Africa (MENA) on Arab diasporas. This exploratory case study of the Tunisian expatriate communities in the immediate aftermath of the turmoil maps the changes in their associative networks and activities in France, Italy and Germany - the three principal European destinations for Tunisian migrants. It draws its data from a mixed methodological basis, using existing research papers, statistical data from the IOM and other IGOs as well as press and internet site analysis. Its empirical core however, is comprised of semi-structured interviews and background talks with members of the Tunisian expatriate communities in France, Italy and Germany in spring and summer 2014, i.e. in the key period between the adoption of the new Constitution and the Tunisian parliamentary elections of October.

  • français

    Cette contribution étudie l’impact des mouvements de révolte populaires en Afrique du Nord, en 2011, sur les diasporas arabes. Il se concentre sur le cas de la diaspora tunisienne en France, Allemagne et Italie – les trois États européens dans lesquels elle est la plus fortement représentée en Europe. Est étudiée la manière dont les absents tunisiens de ces trois pays ont perçu les soulèvements populaires et le changement de régime dans leur pays d’origine. Elle vise également à explorer la façon dont ils y ont réagi et ont communiqué à ce sujet, et à étudier l’impact de cette communication au sein des réseaux et associations de Tunisiens de l’étranger. Cette contribution s’appuie sur des travaux de recherche antérieurs sur les diasporas, mais a aussi une dimension empirique, constituée d’entretiens semi-directifs avec des représentants de la diaspora tunisienne des trois pays étudiés, menés au printemps et en été 2014, au moment de l’adoption de la nouvelle Constitution et peu avant l’élection du nouveau parlement tunisien en octobre