El sentimiento de admiración y extrañeza, expresado en castellano principalmente a través del verbo maravillar, se hace presente en la crónica real como un motivo retórico que, incorporado al discurso narrativo, permite poner de relieve, dentro de la lógica interna de la crónica, qué hechos se consideran extraordinarios, y, por oposición, cuáles se consideran ordinarios dentro del orden natural, social o político. En este sentido, la presente aproximación busca analizar esta emoción en el marco de la construcción del discurso narrativo de la crónica real en la Castilla bajomedieval, prestando especial atención a su campo semántico, a su relación con las estrategias de representación del poder y a los contextos discursivos en los que tiene lugar su emergencia y puesta en escena.
Le sentiment d’admiration et d’étonnement, exprimé en castillan principalement par le verbe maravillar, est présent dans la chronique royale comme un motif rhétorique ; incorporé au récit, il peut mettre en évidence, dans la logique interne de la chronique, quels sont les faits considérés comme extraordinaires, et, par opposition, ceux qui sont considérés comme ordinaires dans l’ordre naturel, social ou politique. Cet article cherche à analyser cette émotion dans le cadre de la construction du récit de la chronique royale dans la Castille du bas Moyen Âge, en accordant une attention particulière à son champ sémantique, à sa relation avec les stratégies de représentation du pouvoir et aux contextes discursifs dans lesquels cet affect apparaît et est mis en scène.
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