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Le bestiaire dans le conte libertin

    1. [1] University of Economics in Bratislava

      University of Economics in Bratislava

      Eslovaquia

  • Localización: Romanica Olomucensia, ISSN 1803-4136, ISSN-e 2571-0966, Nº. 1, 2018, págs. 139-152
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • The bestiary in the libertine tale
  • Enlaces
  • Resumen
    • français

      L'animal fait partie intégrante de l'imaginaire littéraire, et en particulier de l'imaginaire du merveilleux. Or la naissance du conte de fées en tant que genre littéraire se situe à la fin du XVIIe siècle. L'engouement pour les contes de fées, fortifié par l'entrée en scène du conte oriental au début du XVIIIe siècle, amène une réaction parodique arrivant main dans la main avec l'influence du libertinage. La question qui se pose alors, dans la perspective des procédés parodiques et de mise en scène du libertinage dans ces contes, est de savoir comment les animaux (en tant qu'élément traditionnellement indissociable du conte) entrent au service des intentions critiques et subversives des conteurs libertins. Un corpus de contes représentatifs à ce sujet permet d'aborder les différentes utilisations du personnage-animal. Sont ainsi étudiées trois catégories de personnages-animaux : d'abord, les héros-animaux métamorphosés ; ensuite, les animaux adjuvants ou opposants ; enfin, les animaux ne servant que de « décor ». Chacune de ces catégories, identifiables également dans le conte « traditionnel », présente des modifications propres au caractère parodique et licencieux des récits. L'analyse du bestiaire dans le conte libertin mène à la conclusion que l'animal, inséparable du merveilleux traditionnel, ne devient qu'un prétexte plus ou moins nécessaire à la subversion du genre. Et si beaucoup d'auteurs respectent cette convention liée au pays de la féerie, c'est pour mieux la soumettre à l'esprit de dérision.

    • English

      The animal is an integral part of the literary fancy, and especially the fancy of the marvellous. Yet the birth of the fairy tale as a literary genre is situated at the end of the 17th century. The keen interest in fairy tales, strengthened by the entrance of the oriental fairy tale in the early 18th century, brought, together with the influence of libertinism, a parodic reaction. The question is, then, in view of parodic processes and the presence of libertinism in these fairy tales, to understand how animals (as a traditionally inseparable element of the fairy tale) enter storytellers' critical and subversive intentions. A corpus of representative tales on this subject enables the diverse ways of using animals as characters to be approached. Three categories of animals as characters are thus studied: first, metamorphosed heroes, then the adjuvant and opponent animals, and, finally, the "scenery" animals. Each of these categories, also identifiable in the "traditional" tale, presents modifications that are specific to the parodic and licentious nature of stories. The analysis of the bestiary in the libertine tale leads to the conclusion that the animal, which is inseparable from the traditional marvel, becomes only a rather necessary pretext for subverting the genre. And if many authors respect this convention typical of the land of fairy, it is to better submit it to the spirit of derision.


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