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Resumen de La Bulgarie et la Roumanie aux portes de l’Union européenne: un si long espoir

Nadège Ragaru

  • français

    Le Conseil européen de Copenhague (12-13 décembre 2002) a tranché : la Bulgarie et la Roumanie ne feront pas partie de la première vague d’élargissement en mai 2004 et devront attendre 2007 pour voir les portes de l’Union européenne s’ouvrir. L’engagement de l’Union à apporter un soutien accru aux restructurations et aux négociations en cours constitue toutefois une nouvelle positive pour des États en proie à une crise sociale profonde. Mais le temps est loin où le « retour en Europe » était rêvé comme revanche sur l’histoire, accomplissement identitaire et promesse de « normalité ». Au fur et à mesure que les perspectives d’intégration se sont précisées, l’Europe s’est identifiée à l’une de ses incarnations particulières, l’Union européenne, un ensemble d’institutions complexe, volontiers bureaucratique, posant des conditions, distribuant reproches et recommandations. Or, l’amélioration des conditions de vie attendue en contrepartie de ces efforts de réformes tarde à se manifester. Si, aujourd’hui encore, en Bulgarie et en Roumanie, une intégration rapide à l’Union reste perçue comme le seul projet politique porteur, il n’est pas évident qu’elle suffise à recrédibiliser des élites politiques confrontées à des sociétés désabusées.

  • English

    The European Council of Copenhagen (12-13 December 2002) decided that Bulgaria and Romania will not be part of the first wave of enlargement in May 2004 and will have to wait until 2007 in order to see the gates of the EU open to them. The commitment of the Union to bring greater assistance to the current restructuring and negotiations represent nevertheless a positive factor for states that are experiencing a deep social crisis. But the period is long past when the 'return to Europe' was dreamed of as a revenge on history, an identity accomplishment and a promise of 'normalcy'. As the perspectives of integration became more precise, Europe took the shape of one of its particular embodiments, the European Union, a set of complex and somewhat bureaucratic institutions that set down requirements and distribute blames and recommendations. However, the improvement of conditions expected in return of such efforts is long in coming. Although today, in Bulgaria and in Romania, a rapid integration into the Union is still seen as the only dynamic political project, it is not certain that this will suffice to boost the credibility of the political elites confronted with disenchanted societies.


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