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Resumen de D’une langue à l’autre : les transformations du texte de deux nouvelles d’Honoré de Balzac dans des versions anglaises, espagnoles et chinoises

Marie Christine Aubin

  • English

    As Balzac suggests in The Physiology of Marriage: “To read is to join with the writer in a creative act” (2016c, n. p.). What is true of any reader may be even truer of translators, as primordial readers entrusted with rewriting a text for a foreign audience. This paper will consider two of Balzac’s short stories, Le Réquisitionnaire (1831) and L’Élixir de longue vie (1830), in English, Spanish and Chinese translation. Our observations draw on reception theories, especially the most recent ones that integrate a cultural dimension to translating, but they are essentially informed by O’Neill’s macro- and transtextual model (2005). This model is a complex multilingual system that includes the author and translators, as well as all the texts, the original as well as the translations, with all their consonances, dissonances, and transformations, whether of form or content. This macrotextual approach will not only help understand Balzac’s impact in the world, but also highlight some of the strategies the translators adopted in performing their task: stylistic choices to transfer what they perceived to be Balzac’s style, but also domesticating or foreignizing strategies as discussed by Schleiermacher, Venuti or Berman. Whatever the strategies used, however, it becomes clear that once a piece is published, it no longer belongs to its author, but has a life of its own in the target context that the author could not foresee and can do nothing about (Chan, 2010, p. 3). To illustrate and measure some of these transformations, be they of form or content, we follow these two short stories in a few countries and linguistic systems.

  • français

    Balzac le suggère dans sa Physiologie du mariage, '[l]ire, c’est créer peut-être à deux' (1976, t. XI, p. 1019). Ce qui est vrai de l’amateur de livres l’est encore plus du traducteur, lecteur primordial chargé de réécrire le texte en langue étrangère. Dans le présent article, nous observons deux nouvelles de Balzac, Le Réquisitionnaire (1831) et L’Élixir de longue vie (1830), traduites en anglais, espagnol et chinois. Cette observation s’inscrit dans le prolongement des théories de la réception, notamment des plus récentes qui intègrent la dimension culturelle à l’activité de traduction, mais nous nous fondons surtout sur le modèle macro- et transtextuel que propose O’Neill (2005). Il s’agit d’un système multilingue complexe, composé de l’ensemble des textes, en langues étrangères et originale, qui englobe l’auteur du texte original, ses traducteurs et tous les prolongements et toutes les transformations – heureuses ou malheureuses – réalisées à partir du texte initial. Cette approche macrotextuelle nous permettra non seulement d’observer l’impact de Balzac dans le monde, mais aussi d’élucider quelques-unes des stratégies employées par les traducteurs pour mener à bien leur entreprise : stratégies de nature stylistique pour rendre les aspects perçus du style de Balzac, mais aussi stratégies d’acculturation ou de dépaysement comme elles ont pu être discutées par Schleiermacher, Venuti ou Berman. Quelles que soient ces stratégies, il apparaît très nettement qu’une fois publiée, l’oeuvre n’appartient plus à son auteur (Chan, 2010, p. 3). Celle-ci a donc une vie et des prolongements que l’auteur ne saurait soupçonner et dont les résultats lui échappent complètement. Pour illustrer ces prolongements, nous suivrons ces deux nouvelles dans quelques pays et dans quelques systèmes linguistiques et tâcherons de mesurer les transformations du texte, tant pour la forme que pour le fond.


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