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Resumen de Sous condition « d’émancipation active » : le droit d’asile des prostituées nigérianes victimes de traite des êtres humains

Prune de Montvalon

  • English

    In 2011 a Nigerian sex worker was for the first time granted refugee status on the basis of human trafficking. In this decision the group of victims who can claim asylum is defined not only according to nationality or persecution, but also according to “active emancipation.” Based on an analysis of the jurisprudence regarding human trafficking within the French National Court for Asylum, this article shows how, as the Court gained knowledge about this issue, suspicion shifted. While asylum judges are committed to reviewing the danger faced by applicants in the event of return to their home country, their concern in this jurisprudence turned to the applicants' living conditions in France.

  • français

    En 2011, la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) octroie pour la première fois un statut de réfugiée à une prostituée nigériane au titre de la traite des êtres humains. Dans cette décision, le groupe des victimes susceptible de bénéficier de l’asile est défini non seulement par son origine et par les persécutions subies, mais aussi par une condition que l’on qualifie ici « d’émancipation active ». Partant d’une analyse de la jurisprudence de la CNDA relative à la traite des êtres humains en France, cet article montre comment dans une procédure visant a priori à évaluer les risques en cas de retour au pays, la méfiance des juges s’est déportée sur les conditions de vie en France.


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