This article aims to provide a better understanding of the impact of heavy drinkers on the alcohol industry’s profitability. Heavy drinking appears to improve alcohol’s sales leading to an increase of profit but it also involves fatal injuries that constitute a shortfall for the industry. We explore coexistence of these two forces through an epidemic model distinguishing light and heavy drinkers (“LH” model). We find that there exists a level of alcohol consumption beyond which heavy drinkers represent a loss of profit for the alcohol industry. Using US data for 2011, we estimate that this threshold should be between 10.22 and 10.80 drinks per heavy drinking occasion. As a result the alcohol industry should set up more effective actions against the heaviest consumers.
Cet article traite de l’effet des consommateurs excessifs d’alcool sur le profit de l’industrie alcoolière. La consommation excessive d’alcool accroît les bénéfices par une hausse des ventes, mais engendre des blessures mortelles représentant un manque à gagner pour l’industrie. Nous explorons la coexistence de ces deux forces avec un modèle épidémique distinguant consommateurs modérés et consommateurs excessifs (modèle « LH »). Nous trouvons qu’il existe un seuil de consommation au-delà duquel les buveurs excessifs sont nuisibles à l’industrie alcoolière. Pour les données américaines de 2011, nous estimons que ce seuil est compris entre 10,22 et 10,80 unités d’alcool par épisode de consommation. L’industrie alcoolière devrait donc mettre en place des actions efficaces à l’égard des consommateurs les plus excessifs.
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