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Resumen de Las revoluciones en el visor: intervención, persistencia, usos.

Pascale Thibaudeau, Sonia Kerfa

  • español

    Desde los primeros años de su existencia, la fotografía y el cine han estado relacionados con las revoluciones, como podemos comprobar en los clichés de la Comuna de París o en las actualidades fílmicas de la Revolución Rusa. Al mismo tiempo que revolucionaban los modos de representación y nuestra percepción de la realidad, ambos medios supieron como ningún otro representar las revoluciones humanas, captar sus fulguraciones para convertirse en su testigo, cuando no en su estandarte, así como, mediante la ficción, adaptarlas a los gustos y a las ideas del día.En este número de FOTOCINEMA nos interesamos por las distintas relaciones que se producen entre el acontecimiento revolucionario y las imágenes fílmicas y fotográficas.¿Qué entendemos por "acontecimiento revolucionario"? ¿Qué tienen en común las revoluciones rusa, mexicana o cubana y "el Mayo del 68", el 15-M o la "Semana Trágica"?, ¿no cabría diferenciar las que produjeron cambios radicales en la organización política, social y económica de las sociedades, de las que fracasaron, algunas aplastadas de manera sangrienta? Convendría seguramente distinguir entre la insurrección, el levantamiento, la rebelión y la revolución propiamente dicha, pero son distinciones que se establecen a partir de los resultados. Cualquier insurrección alberga el germen de una revolución y nadie sabe nunca cuál será el factor desencadenante ni las conjunciones que la favorecerán. Por eso no hemos excluido las "revoluciones vencidas" (Traverso, 2017), ni los movimientos pacíficos portadores de nuevos proyectos radicales de sociedad. Por supuesto, todas las insurrecciones no proceden de un proyecto revolucionario, pero algunos levantamientos poseen esa ambición y la conservan por más que fracasen. De la misma manera, numerosas revueltas aisladas han dado lugar a evoluciones emancipadoras.

  • français

    Dès leurs premières années d’existence, la photographie et le cinéma ont eu partie liée avec les révolutions, en témoignent les clichés de la Commune de Paris ou les actualités filmées sur la Révolution Russe. Tout en révolutionnant nos modes de représentation et notre perception du réel, ces deux médias ont excellé à représenter les révolutions humaines, à en capter les fulgurances pour s’en faire le témoin, voire leur étendard, autant qu’à les adapter aux goûts et aux idées du jour, par l’entremise de la fiction.C’est sur ces différents rapports qui se jouent entre l’événement révolutionnaire et les images filmiques et photographiques que se penche ce numéro de Fotocinema.Qu'entendons-nous par " événement révolutionnaire " ? Quoi de commun entre les révolutions russe, mexicaine ou cubaine, et " Mai 68 ", le 15-M et la " Semaine Tragique " ? Entre ceux qui ont abouti à des changements majeurs dans l'organisation politique, sociale et économique des sociétés, et ceux qui ont échoué, voire qui ont été écrasés dans le sang ? Sans doute conviendrait-il de distinguer le soulèvement, la révolte, l'insurrection et la révolution proprement dite, mais c'est une distinction qui se mesure aux résultats. Tout soulèvement porte en lui le germe d'une révolution, et nul ne sait jamais quel élément en sera le déclencheur ni quelles conjonctions la favoriseront. C'est pourquoi nous avons choisi de ne pas exclure les " révolutions vaincues " (Traverso, 2017), ni les mouvements pacifiques porteurs de nouveaux projets de société radicaux. Toutes les révoltes ne relèvent pas d’un projet révolutionnaire mais certains soulèvements ont cette ambition qu’ils conservent, même s’ils échouent ; et de nombreuses révoltes isolées ont entraîné dans leur sillage de véritables évolutions émancipatrices.


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