Cette section décrit comment le vouloir se porte sur un objet extérieur, c’est-à-dire s’intuitionne dans son produit tout en s’en distinguant. Comment s’effectue le passage du subjectif dans l’objectif si, conformément au principe du système, agir et intuitionner ne font qu’un ? Est-ce une limite de l’idéalisme que de ne concevoir l’action que comme une intuition ou ce point de vue nous offre-t-il de nouvelles ressources pour penser ensemble la liberté de la volonté et sa nécessaire phénoménalisation ? La réflexion sur le droit et l’histoire montre que l’idéalisme transcendantal ne peut garantir l’efficacité de notre activité pratique qu’en faisant de la nature l’élément inconscient qui permet aux libertés de s’objectiver, c’est-à-dire de s’éduquer mutuellement.
This section describes how the will goes to an external object, or intuits itself in its product while distinguishing itself from it. How is made the passage of the subjective in the objective if, according to the principle of the system, acting and having an intuition make one ? Is it a limit of the schellingian idealism to conceive action as an intuition or does this point of view offer us new resources to think together freedom of the will and its necessary phenomenalisation ? The reflection on right and history shows that the transcendental idealism can warrant the efficiency of our practical activity only by making nature the unconscious element which allows freedoms to objectify themselves, that is to educate themselves mutually.
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