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Exister vivant: le sens de la naissance et de la mort chez Martin Heidegger et Paul Ricœur

    1. [1] Université de Rennes 1
  • Localización: Archives de philosophie: recherches et documentation, ISSN 0003-9632, Tome 72, Cahier 2, 2009 (Ejemplar dedicado a: Augustin : la question de l’image), págs. 317-336
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • Existing Alive: Martin Heidegger and Paul Ricoeur on the meaning of birth and death
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      "Paul Ricoeur has often referred to Heidegger's ontology of being-towards-death to oppose it. He early set against it three theses that he might have formulated differently had he not studied Jasper's philosophy: a) ""birth means more than death""; b) ""the decisive encounter with death is the death of the loved one""; c) ""mortality itself must be thought sub specie vitae, not sub specie mortis."" From the first thesis, can be inferred the two others. It brings in a phenomenology of being alive. One may raise the objection that the phenomenology of being alive presupposes the ontology of being-towards-death. Even so, it would not necessarily substantially transform its meaning. The understanding of existence is itself affected by the phenomena of life as given and received. Such is the meaning of the phrase: ""existing alive"". The distress of the end never cancels the joy of the beginnings. It may even get its sense from it."

    • français

      L’ontologie heideggérienne de l’être-pour-la-mort a souvent servi de référence négative à Paul Ricœur. Il lui a très tôt opposé trois thèses qu’il n’aurait peut-être pas formulées s’il n’avait pas croisé la philosophie de Jaspers: a) « La naissance signifie plus que la mort »; b) « la rencontre décisive avec la mort est la mort de l’être aimé »; c) « la mortalité elle-même doit être pensée sub specie vitae et non sub specie mortis ». La première thèse conditionne les deux suivantes. Elle introduit une phénoménologie de l’« être-en-vie » qui en appelle de la vie reçue à la vie transmise. On objectera peut-être que la phénoménologie de l’être-en-vie suppose l’ontologie de l’être-pour-la-mort. Mais, même si c’était le cas, elle n’en transformerait pas moins profondément la signification. La compréhension de l’existence est affectée elle-même par les phénomènes de la vie reçue et transmise. C’est ce que veut dire cette expression: « exister vivant ». L’angoisse de la fin n’annule pas la joie des commencements. Peut-être même reçoit-elle de celle-ci son sens.


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