Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Resumen de Décès de jure, décès de facto : l’impact des présents et des absents non enregistrés sur les taux de mortalité urbaine en Belgique au début du xxe siècle

Tina Van Rossem, Patrick Deboosere, Isabelle Devos

  • español

    La migración temporal puede estar al origen de diferencias importantes entre las tasas de mortalidad basadas en la residencia legal, efectiva o habitual de las personas fallecidas. Las tasas más fiables son las que se obtienen con la residencia habitual, pues conciernen la población más expuesta a los riesgos morir en un sitio en particular. En Bélgica, los censos, las estadísticas de estado civil y los certificados de defunción permiten calcular las tasas de mortalidad, para el año 1910, en las poblaciones residiendo en tres grandes ciudades (Bruselas, Lieja y Schaerbeek) y compararlas con las tasas calculadas hasta ahora, según el lugar de la defunción. La existencia de estructuras sanitarias en las grandes aglomeraciones como Bruselas y Lieja aumenta artificialmente las tasas basadas sobre las muertes que se producen en su territorio. En el municipio suburbano de Schaerbeek sucede lo contrario : muchas personas que residen habitualmente en el municipio fallecen en otro lugar. Estos resultados sugieren que, en ciertos grupos de edad, la mortalidad excesiva en Bruselas durante el siglo xix et principios del siglo xx puede ser imputada en parte al gran número de personas que fallecían en la capital sin tener en ella su residencia habitual.

  • English

    Unregistered temporary migration can create large discrepancies between death rates according to the legal, factual or habitual residence of the deceased. The most accurate death rates are those that refer to population numbers based on habitual residence, as they concern the population fully exposed to the hazards of a specific municipality. Using the Belgian population census, the register of vital events and individual death certificates, we calculate the death rates of the population with habitual residence in three large Belgian cities (Brussels, Liège and Schaarbeek) around 1910 and compare them with the typically calculated rates based on de facto deaths. Most significantly, the presence of medical institutions in large cities such as Brussels and Liège artificially increased the rates based on deaths within their territory. In the suburb of Schaarbeek, on the other hand, large numbers of people with habitual residence died outside the town. Consequently, our results suggest that for some age groups, Brussels’ well-known excess mortality during the nineteenth and early twentieth centuries can partly be attributed to the large number of people without habitual residence who died in the capital.

  • français

    Le non-enregistrement de la migration temporaire peut être à l’origine d’écarts importants entre les taux de mortalité selon qu’ils sont calculés sur la base de la résidence légale, effective ou habituelle des personnes décédées. Les taux les plus indiqués sont, selon nous, ceux obtenus à partir de la résidence habituelle. Les résidents habituels sont en effet les plus exposés aux risques attachés à une ville donnée. Les recensements, les statistiques d’état civil et les certificats de décès de Belgique nous permettent de calculer les taux de mortalité de populations ayant leur résidence habituelle dans trois grandes villes belges (Bruxelles, Liège et Schaerbeek) en 1910 et de les comparer aux taux jusqu’à présent calculés selon le lieu du décès. De façon très significative, l’existence d’institutions médicales dans de grandes agglomérations comme Liège et Bruxelles accroît artificiellement les taux basés sur les décès qui surviennent sur leur territoire. Le contraire est vrai pour la commune suburbaine de Schaerbeek : beaucoup de personnes qui y ont leur résidence habituelle décèdent ailleurs. Ces résultats suggèrent que, pour certains groupes d’âges, la surmortalité à Bruxelles au xixe et au début du xxe siècle peut être imputée en partie au grand nombre de personnes décédant dans la capitale sans y avoir leur résidence habituelle.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus