Autour de la notion complète: le débat entre Leibniz et Arnauld

• Jean-Claude Pariente ^[1]
  1. [1] Blaise Pascal University

     Blaise Pascal University

     Arrondissement de Clermont-Ferrand, Francia

     
• Localización: Archives de philosophie: recherches et documentation, ISSN 0003-9632, Tome 78, Cahier 1, 2015 (Ejemplar dedicado a: Pour un Port-Royal contrasté), págs. 75-110
• Idioma: francés
• Títulos paralelos:
  • The debate between Leibniz and Arnauld on the complete notion
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• Resumen
  • English

    In his letter asking Count Ernst von Hessen-Rheinfels to communicate his summary of the Discourse on Metaphysics to Arnauld, Leibniz, eager to learn Arnauld’s opinion of his metaphysical theses, emphasizes the importance and the variety of the questions that he touches upon in the Discourse: grace, God’s concurrence with creatures, miracles, the cause of sin, the immortality of the soul, and so on. Yet, despite its links with all those topics, the letter does not mention the doctrine of the complete concept of an individual. Nevertheless, Arnauld immediately attacks Leibniz’s thesis on complete individual concepts, asking how such a doctrine will be able to avert the necessitarian consequences which it seems to involve. Arnauld’s challenge gives rise to a discussion ranking among the most profound debates into which Leibniz ever agreed to enter.

  • français

    Dans la lettre où il demande au Landgrave de Hesse-Rheinfels de transmettre à Arnauld le sommaire du Discours de métaphysique, Leibniz, soucieux d’obtenir le sentiment de ce dernier sur ses thèses, souligne l’importance et la variété des questions qu’il y touche : la grâce, le concours de Dieu avec les créatures, les miracles, la cause du péché, l’immortalité de l’âme, etc. Il ne mentionne pas dans cette liste la doctrine de la notion complète, bien qu’elle ne soit étrangère à aucune de ces questions. C’est pourtant à elle qu’Arnauld va immédiatement s’en prendre en demandant comment cette doctrine peut éviter les conséquences nécessitaristes qui en découlent apparemment. Il ouvre ainsi une discussion qui est une des plus approfondies de celles auxquelles Leibniz s’est prêté.