The paper deals with grammatical interference in the formation of the passive voice in French by Slavic native speakers. In Slavic languages, which are mostly of a flexive type, the passive voice holds a particular position. The specificity of its use lies in the lower frequency of the passive in comparison with the active voice, as well as in a different degree of variability of passive structures. How can these specificities lead to negative transfer in the utterances of Slavic native speakers in French? The study is a contribution to the verification of the hypothesis on the correlation between the typology of languages in contact and the typology of forms of linguistic interference, putting forward arguments in favour of a possible adaptation of the grammatical interference typology of Weinreich in a particular linguistic context.
Cet article porte sur l’interférence grammaticale qui a lieu lors de la formation du passif en français par des apprenants slavophones. Dans les langues slaves, relevant le plus souvent, par leurs traits caractéristiques prédominants, du type flexionnel, le passif occupe une place particulière. Celle-ci se reflète dans le rapport entre les formes passives et les formes actives du point de vue de la fréquence et dans la variabilité des structures du passif. En quoi ces particularités sont-elles porteuses d’effets de transfert négatif dans la production linguistique des sujets slavophones natifs en français ? Cette étude est une contribution à la vérification de l’hypothèse concernant la corrélation entre la typologie des langues en situation de contact et la typologie des formes de l’interférence linguistique, et apporte des arguments en faveur d’une possible adaptation de la typologie de l’interférence grammaticale d’U. Weinreich dans un contexte linguistique particulier.
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