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Revisiting the Ungovernability Debate: Regional Governance and Sprawl in the USA and UK.

  • Autores: Carol Hager
  • Localización: International journal of urban and regional research, ISSN 0309-1317, Vol. 36, Nº. 4, 2012, págs. 817-830
  • Idioma: inglés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • This article links contemporary critiques of regional governance to the 'crisis of the state' in the 1970s and 1980s. Using the example of the politics of sprawl, I explain why collaborative regional planning institutions in New Jersey and the East of England have received such low marks from government participants and local populations, despite their success in completing land-use plans. I argue that these new governance institutions inadvertently revive issues of power, accountability and democratic legitimacy stemming from the crisis of the state. British and American governments interpreted it as a crisis of ungovernability, and their subsequent reforms were aimed at freeing state and market from societal demands. Berger, Castells and Harvey argue that, for many citizens, the crisis had more to do with the impermeability of the state to non-economic quality of life concerns. Regional planning institutions rekindle this critique by offloading policy accountability to the regional level - from above in the UK case, from below in the USA case - while leaving the underlying power of state or market intact. Moreover, the 'post-political' nature of the collaborative institutions prevents competing values from being debated and resolved. The result is a reemergence of legitimation issues around land use. Résumé Les critiques contemporaines sur la gouvernance régionale peuvent être reliées à la 'crise de l'État' des années 1970-1980. L'exemple de la politique d'étalement urbain permet ici d'expliquer pourquoi, bien qu'ayant réalisé leurs plans d'occupation des sols, les institutions collaboratives d'aménagement régional, dans le New Jersey comme dans l'Est de l'Angleterre, ont été si peu appréciées des acteurs gouvernementaux et des populations locales. Sans le vouloir, ces nouveaux organes de gouvernance ravivent des questions de pouvoir, de responsabilité et de légitimité démocratique qui découlent de la crise de l'État. Les gouvernements britannique et américain y ont vu une crise d'ingouvernabilité, produisant alors des réformes pour libérer l'État et le marché des revendications sociétales. Berger, Castells et Harvey avancent que, pour nombre de citoyens, la crise tenait davantage à un État hermétique aux préoccupations non économiques relevant de la qualité de la vie. Les nouvelles institutions attisent cette critique en déchargeant sur le niveau régional la responsabilité des politiques publiques (attribuée jusque-là au niveau supérieur au Royaume-Uni, et au niveau inférieur aux États-Unis), sans pour autant atténuer le pouvoir sous-jacent de l'État ou du marché. De plus, la nature 'post-politique' des institutions collaboratives empêche les valeurs en concurrence d'être discutées et résolues. C'est ainsi que réapparaissent des questions de légitimité autour de l'utilisation des terrains.


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