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Lines of flight: Laredj and Djaout Beyond the fiction of terror

    1. [1] Yale University

      Yale University

      Town of New Haven, Estados Unidos

  • Localización: Expressions maghrébines, ISSN 1540-0085, Vol. 17, Nº. 1, 2018, págs. 83-102
  • Idioma: inglés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      This article develops a critical reflection on the capacity of literary fiction to make visible truths obscured by state discourse during and after the unresolved violence of Algeria’s “Black Decade”. Its starting point is a close analysis of two novels written in the early years of that enigmatic war: Sayyidatu al-maqam by Waciny Laredj (Al-Jamal, 1993), translated from Arabic and published in France with the title Les Ailes de la reine (Acts Sud, 2009), and Tahar Djaout’s Le Dernier Été de la raison, published posthumously in 1999. Both writers questioned the legitimacy of state violence, in particular after the stunning rupture of October 1988. However, as soon as the civil war is defined primarily as a legitimate struggle against 'religious fanaticism', these unanswered questions oncerning state crimes are silenced. Through an analysis of the two texts and a constellation of their relevant intertexts, this article examines the political dimension of an alternate poetics of justice in the field of contemporary Algerian literature

    • français

      Cet article développe une réflexion critique sur la capacité de la fiction littéraire à rendre visible les vérités dissimulées par le discours étatique pendant et après la violence non-résolue de la 'décennie noire' algérienne. Le point de départ est une analyse stylistique de deux romans rédigés au début de cette guerre enigmatique: Sayyidatu al-maqam de Waciny Laredj (Al-Jamal, 1993), traduit de l’arabe et publié en France sous le titre "Les Ailes de la reine" (Actes Sud, 2009), et "Le Dernier Été de la raison" de Tahar Djaout, édité à titre posthume en 1999. Les deux écrivains ont remis en cause la légitimité de la violence étatique, notamment après la rupture bouleversante d’octobre1988. Cependant, dès que la guerre civile est définie avant tout comme lutte légitime contre le 'fanatisme religieux', ces questions sans réponse sur les crimes d’état sont réduites au silence. À travers une analyse des deux textes et d’une constellation d'intertextes pertinents, cet article examine la dimension politique d’une poétique de la justice dans le champ littéraire algérien contemporain


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