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Allons-nous bientôt manquer d'eau?

  • Autores: Ghislain de Marsily, Rodrigo Abarca del Río, Anny Cazenave, Pierre Ribstein
  • Localización: Météorologie, ISSN 0026-1181, Nº. 101, 2018
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      The water on planet Earth is mainly salty and it is the evaporation of this water at the surface of the oceans and the continents under the influence of solar radiation followed by its condensation and precipitation that mainly feeds the water cycle. This cycle provides water for the continents and can be divided into 'blue water' which flows in the rivers and aquifers and 'green water' which is stored in the ground after a rainfall and taken up and transpired by the vegetation and also directly evaporated. These two fluxes are almost entirely used up by the natural continental and coastal ecosystems because everywhere, life has developed up to the very limits of the available water resources. On the global scale the share of this resource consumed by humans is still relatively modest: 7 % of the 'blue water' and 9 % of the 'green water' but the distributions in space of the human population and the water resources are significantly different. For example 21 % of the humans are concentrated on steppes and in arid zones and have access to only 2 % of the 'blue water' resources of the planet. Moreover, the demand for water is increasing because of population growth and changes in food habits whereas the resources are impacted by climate change. The challenge is how to find remedies for the imbalance between the supply and the demand by 2050 and even more so for 2100, while protecting the environment and avoiding deficits, famines, conflicts and migrations.

    • français

      L'eau sur Terre est pour l'essentiel salée, et c'est l'évaporation de cette eau à la surface des océans et des continents sous l'influence du rayonnement solaire, puis sa condensation et sa précipitation qui alimentent majoritairement le cycle de l'eau. Ce cycle alimente en eau les continents, à la fois en « eau bleue », qui coule dans les rivières et dans les nappes, et en « eau verte », qui est stockée dans les sols après la pluie, puis reprise et transpirée par la végétation. Ces flux sont presque entièrement utilisés par les écosystèmes naturels continentaux et côtiers, la vie s'étant partout développée jusqu'aux limites des ressources en eau disponibles. À l'échelle du globe, la part de cette ressource que consomme l'humanité est encore modeste : 7 % de « l'eau bleue » et 9 % de « l'eau verte », mais les répartitions spatiales de la population humaine et de la ressource en eau sont notoirement différentes. Par exemple, 21,5 % de l'humanité se concentre dans les steppes et les zones arides avec seulement 2 % des ressources en « eau bleue » de la planète (Viviroli et al., 2007). De plus, les besoins en eau augmentent du fait de la croissance démographique et des modif ications des régimes alimentaires, alors que les ressources en eau sont affectées par le changement climatique. Nous examinerons comment résoudre ce défi d'équilibre en 2050, et a fortiori en 2100, entre l'offre et la demande, tout en préservant l'environnement et en évitant les pénuries, les famines, les conflits et les migrations.


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