In a large range of political and economic situations, the formation of coordinated groups is driven by two opposite forces: increasing returns to size on the one hand, the heterogeneity of preferences, which hampers coordination, on the other. An important question is whether competitive pressures, such as described by free mobility and free entry, lead to an efficient and stable organization of the society into possibly several self-sufficient groups. This paper discusses theoretical approaches to this question as well as recent empirical studies.
Dans de nombreuses situations politiques et économiques, deux forces dominent la formation de groupes : d’une part les rendements attendus d’une coordination à l’intérieur d’un groupe croissent avec sa taille, d’autre part la diversité des préférences et des goûts freinent la coordination, défavorisant les groupes larges et hétérogènes.
Lorsque ces deux forces, de direction opposée, sont à l’oeuvre, on peut s’attendre à la formation de plusieurs groupes disjoints, chacun exploitant les rendements croissants tout en répondant aux préférences de ces membres. Sous quelles conditions peut-on espérer une organisation efficace et stable de la société ? La libre mobilité des individus et la libre formation de coalitions suffisent-elles ? Cet article présente les approches théoriques à ces questions ainsi que quelques études empiriques récentes.
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