Au début de la TS III, Tillich critique la conception supranaturaliste qui fait de Dieu un être parmi les autres, un Être suprême, brimant l’autonomie de la nature et la liberté humaine. Le naturalisme corrige cette conception en voyant la transcendance divine au cœur de l’immanence de la nature, mais il ne sauvegarde pas la distance infinie entre le créateur et la créature. Ce pourquoi Tillich propose le concept d’autotranscendance, qui, tout en exprimant la distance, la séparation (aliénation) du fini et de l’infini, indique aussi l’aspiration du fini pour l’infini auquel il appartient.
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