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Resumen de De l’art de la mystification dans Le Spleen de Paris: Pour une « explication syphilitique » des « Yeux des pauvres »

Constance Cagnat-Deboeuf

  • English

    Baudelaire’s “Les Yeux des pauvres” (“The Eyes of the Poor”) pertains to poetic mystification, given the degree to which it is easy to guess at the bad faith with which the narrator attacks his mistress for lack of sensitivity. This paper therefore concentrates on understanding the reason for the lovers’rupture. Our hypothesis is that it is due to the narrator’s jealousy in the face of his mistress’s escaping from the disease he is suffering from : syphilis. The poem is interpreted as a variation on this “modern leprosy”,which seems to affect the poor as well as the narrator, and of which the Parisian café is an effective and affecting allegory. However, beyond the denunciation of this cruel scourge, the poem also reflects upon poetic endeavour itself, and sees contagion as a metaphor for interpretation

  • français

    Que « Les Yeux des pauvres » relève de la mystification poétique, on ne saurait en douter tant se devine, dans le procès pour insensibilité que le narrateur intente à sa maîtresse, l’oeuvre de la mauvaise foi. Aussi se propose-t-on d’interroger le récit de cette soirée pour tenter d’y découvrir la secrète raison de la rupture des amants. L’hypothèse ici avancée est qu’elle réside dans la jalousie du narrateur qui voit la femme échapper au mal dont lui-même souffre : la syphilis. L’ensemble du poème est interprété comme une variation sur cette « lèpre des temps modernes », dont semblent atteints aussi bien les pauvres que le narrateur et dont le café parisien apparaît comme une saisissante allégorie. Mais derrière la dénonciation de cette cruelle réalité, c’est aussi une réflexion sur l’entreprise poétique qu’engage le poème, qui fait de la contagion une métaphore de l’interprétation


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