La Lettre à Hérodote n'est qu'un résumé du point de vue d'Épicure et, encore, du molns à propos de l'âme, quelque peu obscur. Pulsque du Maître nous n'avons que trols lettres et quelques rnaxlmes, il nous a été nécessalre, volre indlspensable, d'avoir recours à la doxographie et surtout, évidement, au lucrétien De rerum natura. Eh blen. L'âme est un corps composé. Elle est la cause de la sensibilité et elle sent avec le corps, qul en est la condition. Elle naît et elle meurt avec le corps mals elle est relativement indépendante de celul-ci, puisqu'elle a des facultés qui lui sont propres et que le corps ne possède pas. Elle est formé de trois (souffle, chaleur, substance innomée) ou quatro éléments. Les savants ne sont pas tous d'accord sur la présence de ce quatrième élément, mals le poème nous l'explique: "il n'est point de chaleur à laquelle de l'air ne se trouve également mêlé" (III 234; trad. Ernout). En outre, ils ne s'accordent pas sur la nature de cette substance innomée. Est-elle semblable à la qulntessence d'Aristote et au hegemonikón des stoiclens? Enfin. pulsque l'âme est un corps composé et pulsque tout composé se décompose, l'âme est mortelle. Et pulsque l'âme est mortelle, la mort n'est rien par rapport à nous.
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